samedi 5 janvier 2008

Funeral service for Alain Blancy - Culte d'actions de grace pour le pasteur Alain Blancy

What follows is the full funeral service in French for Alain Blancy, he would have been 81 today. I shall post the sermon I preached and some extracts from Alain's writing separately. Maybe one day I'll even get around to translating some of it into English. Tradtionally many French Protestant funerals take place only at the cemetry in almost extreme simplicity - a reaction perhaps to what was perceived as Catholic over ritualistaion of death.This Protestant service took place in the local Roman Catholic church and was not short. Afterwards we went to the cemetry in Farges and read Psalm 121 according to the Jewish tradition. I don't think I have ever more regretted that I cannot chant in Hebrew or Yiddish.
Alain Blancy was a remarkable man with an extraordinary history. I'll post some links here over the next few days to some biographical details in English.and French about him and his ecumenical work.
Becasue this is copied from an old document there are some problems with formatting, my apologies.


Culte d'action de grâces lors
de l'enterrement
du pasteur Alain
Blancy

à l'Eglise de Thoiry, Mercredi, le 4 octobre 2000


Entrée avec versets bibliques :

- Jésus Christ dit : Je suis la résurrection et la vie, Celui qui croit en moi vivra quand même il serait mort

- Le Dieu qui a dit "Que la lumière brille du milieu de l'obscurité" est aussi celui qui a fait briller sa lumière dans nos cœurs.

- Décharge-toi de ton souci sur le Seigneur, il te maintiendra debout

- Ne te laisse pas vaincre par le mal. Sois au contraire vainqueur du mal par le bien.

- Heureux vous qui pleurez maintenant, vous rirez

- Heureux les affliges ils seront consoles

- Toute l'eau des océans ne suffirait jamais à éteindre le feu de l'amour

Accueil par le curé Michel Giboz

Prière - La pasteure Jane Stranz

Cantique
Mon Dieu mon Père, écoute-moi, car ma prière s'élève à toi.
En Jésus Christ, Tu nous l'as dit, je puis Seigneur, t'ouvrir mon cœur.
Ah fais-moi grâce, Dieu tout puissant, tourne ta face vers ton enfant.

Viens je te prie, change mon cœur, guide ma vie loin de l'erreur.
Mon seul désir est de choisir la bonne part sous ton regard.
Que mon offense ne lasse plus ta patience, O Dieu d'amour.

« J'avais encore quelque chose à te dire »
Ainsi commençais, un tas de coups de fil et maintes conversations après des cultes ou des réunions; ainsi commençais aussi un tas de messages sur mon répondeur (Alain est le seul paroissien qui avait régulièrement besoin de téléphoner deux fois au répondeur pour raconter tout ce qu'il avait a me dire!)
Aujourd'hui nous nous retrouvons dans la reconnaissance pour toutes les choses que Alain a trouvé le temps de nous dire, et dans la détresse que sa conversation avec nous est maintenant interrompue.
Mais nous nous retrouvons également dans la confiance que Dieu écoute et entend le désarroi de notre deuil et nous nous retrouvons surtout dans l'espérance que nos conversations d'ici bas trouveront une suite éternelle.
J'hésite a dire ceci, mais je me demande quand même si l'éternité suffira vraiment à Alain pour dire tout ce qu'il a encore à nous transmettre. Ce culte est construit autour de quelques textes que Alain a écrit, pour que sa conversation avec nous puisse se poursuivre aujourd'hui un moment, avant de lui dire au revoir.

Arved Bielschowsky est né à l'aube le 5 janvier 1927 à Berlin. C'était la veille de la fête chrétienne de l'Epiphanie. Célébration de la lumière offerte a toutes les nations. Il est décédé le soir du 30 septembre dans sa chambre à Farges le soir du sabbat à la fin de la fête juive de Rochhachannah qui marque le commencement d'une nouvelle année.

Nous allons entendre un extrait de l'autobiographie de cet homme que nous avons tellement apprécié.

Extrait d'un début d'autobiographie adressé a ses enfants:

Lu par le pasteur Daniel Jouve, président du conseil régional.

Né un 5 janvier 1927, j'ai longtemps cru que ce fut un mardi, "Dienstag" en allemand, dont la fausse étymologie, qui me plaisait, disait jour de service. Mais non un camarade m'ayant montré où un journal d'enfant révélé le calcul du calendrier perpétuel, j'ai dû bien plus tard me rendre à la raison: ce fut un mercredi, "Mittwoch" en allemand, le jour du milieu de la semaine qui la coupe en deux. Cela me plait aussi à présent, car je me sens être double, double allemand français, double juif et chrétien, double ou mélangé, métissé, mâtiné, ouvert, trop à tant d'autres influences au cours de l'existence, par peur d'être enfermé dans l'une alors que l'on est séduit par l'autre sans pour autant le rejoindre par un saut sans retour. Une sorte d'élasticité existentielle, mais avec le contrecoup parfois ne pas savoir où l'on est chez soi, à qui ou à quoi l'on appartient. Ce qui est un avantage souvent: savoir trois langues dont deux maternelles pour ainsi dire, en comprendre d'autres, ou vouloir en savoir davantage, aimer le contact a pour revers de ne pas approfondir ces contacts et de se complaire dans le chatoiement des contrastes. Mais de cela plus tard aussi … Je suis né à l'aube, vers les 7 heures. Ma mère m'a dit avoir encore dansé cinq jours avant pour la St Sylvestre, la nuit du nouvel an.

Message du Conseil National

Cantique
Fais moi comprendre ta charité, et bien entendre ta vérité.
Oui que ta main, sur mon chemin, soit ô Dieu fort, mon seul support.
Que ta puissance soit chaque jour ma délivrance, O Dieu d'amour.

Deuxième extrait d'autobiographie destine a ses enfants:

Lu par Paul Champagne du Groupe de Recherche œcuménique du Pays de Gex (Le GROG)

Mon plus vieux souvenir, ou les deux plus anciens … sont les suivants: Je suis dans mon landau, le soir, la nuit tombée, poussée par ma chère Frieda, la bonne que j'aimais plus que ma mère et pour cause! Et soudain je suis frappé pour toujours par la vision du ciel étoilé (dont Kant dira qu'il est avec l'immortalité de l'âme l'un des deux mystères ou l'une des deux merveilles de la création). L'autre souvenir plus prosaïque: je marchais déjà et en me rendant au fond du jardin au carré de sable, je suis soudain furieusement aboyé par notre grand chien noir derrière sa grille, bien sur, mais qui m'a fait sursauter et m'a effrayé au point d'aller courir à la maison … Ainsi le noir de l'existence peut être aussi bien le ciel étoilé que le chien furieux, prêt a déchirer. La beauté et le calme comme les cris et la haine. Il etait pourtant beau ce chien. Je ne sais pas la suite. Les souvenirs sont des lambeaux qui s'impriment sans contours ni repères, sans suite ni enchaînements …

Il est très émouvant de pouvoir lire ces passages tirés de souvenirs de notre ami.
Nous sommes reconnaissants aux enfants d’Alain, qui ont permis cette lecture. Elle nous rappelle la sensibilité extrême de celui qui nous a si longtemps aidé à découvrir, à goûter la beauté des textes que nous étudions ensemble. Elle nous rappelle combien, lors de nos discussions dont l’œcuménisme ne faisait pas toujours disparaître la vigueur des convictions de chacun, il savait jeter un regard apaisé, et apaisant, sur ces situations. Je crois que l’hommage le plus beau, celui auquel tu serais,- j’ aimerais pouvoir dire, tu seras,- le plus sensible, Alain, ce sera que nous sachions poursuivre notre travail de dialogue, entre membres du Grog et avec d’autres, en essayant de ne pas perdre l’immense capacité d’écoute, et cette tolérance extraordinaire dont tu nous donnais l’exemple.

Cantique
Toi qui m'appelles dans ton amour, rends-moi fidèle par ton secours.
Protège-moi, et conduis-moi loin du danger, O bon Berger.
Vois ma faiblesse et me soutiens par ta tendresse, je t'appartiens

Prière
Cantique

Comme un souffle fragile ta parole se donne
comme un vase d'argile ton amour nous façonne.

Ta Parole est Murmure comme un secret d'amour
Ta parole est blessure qui nous ouvre le jour.

Genèse 28 versets 16 à 22

en allemand - Esther Wieland,
en français - Bertrand de Cazenove

Cantique
Comme un souffle fragile ta parole se donne
comme un vase d'argile ton amour nous façonne.

Ta parole est naissance comme un secret d'amour
Ta parole semence qui promet la moisson

2 Corinthiens 4 versets 6 à 9 et verset 16
Anne Rose Lafougère, Présidente du Conseil Presbytéral de l'Eglise Reformée à Ferney-Voltaire

Cantique
Comme un souffle fragile ta parole se donne
comme un vase d'argile ton amour nous façonne

Ta parole est partage comme on coupe du pain,
Ta parole est passage qui nous dit un chemin.

Marc 16 versets 1-8
Yorgo Lemopoulos, secrétaire général adjoint du Conseil œcuménique des Eglises

Prédication
La pasteure Jane Stranz

Cantique
Trouver dans ma vie ta présence, Tenir une lampe allumé
Choisir avec toi la confiance, Aimer et se savoir aimé

Croiser ton regard dans le doute, Brûler à l'écho de ta voix,
Rester pour le pain de la route, Savoir reconnaître ton pas.

Trouver dans ma vie …

Brûler quand le feu devient cendre, partir vers celui qui attend,
Choisir de donner sans reprendre, fêter le retour d'un enfant.

L'homme œcuménique:
Lu par le Père René Beaupère du Groupe des Dombes
qui a témoigné de leur collaboration pendant presque 40 ans au centre Irénée à Lyon et au groupe des Dombes.

Je pense que le véritable œcuménisme signifie cette liberté de réunir et de relier même ce qui - par nature - sépare les humains. Me sera-t-il permis de me reconnaître chrétien, même avec cet héritage de mon passé juif, droit dans la lignée de mes ancêtres, sans être déchiré en moi-même et sans devoir trahir, ou Christ, ou mes ascendants ? Me sera-t-il donné de faire avancer cette unité, cet œcuménisme dans mon propre corps et dans ma propre vie, de manière à ce que je puisse éprouver cette nouvelle unité en moi-même et par moi-même, afin de vivre la réconciliation entre ce qui est séparé dans le monde et s’y oppose en ennemi? Je ne pourrai éviter ce conflit, moi qui suis un homme en recherche et qui vit et vivra toujours de la grâce. Il n’existe pas d’autre œcuménisme pour moi que celui qui ose tenir ensemble la repentance et la lutte et qui les met en pratique.
Alain Blancy: 'Versöhnung als Solidarität und Anerkennung' in Genfer Zwischenbilanz: Werkstattberichte von Mitarbeitern des Ökumenischen Rates der Kirchen, Gesammelt, kommentiert und herausgegeben von Christfried Berger, Berlin; Evangelische Verlagsanstalt, 1981. Traduction Yo Ludwig.

Message de Monseigneur Guy Bagnard Evêque de Belley Ars:
Lu par le curé Giboz

Le pasteur Alain Blancy vient de nous quitter. Je voudrais m'associer à la peine de sa famille et de ses nombreux amis, en même temps qu'à leur espérance. J'ai rencontré autrefois le Pasteur à Paris alors qu'il travaillait au comité mixte Protestante-Catholique. Il était passionné par la recherche de l'unité entre les chrétiens. Il avait expérimenté à une grande profondeur combien le témoignage de la foi recevait une fécondité de la communion entre les chrétiens. Les paroles du Christ résonnaient comme un appel pressant: "Père qu'ils soient un comme nous sommes un." L'amour de l'unité était devenu comme le cœur de sa vie. Les catholiques, aujourd'hui font mémoire dans la liturgie, du pauvre d'Assise. C'est précisément ce jour là que nous accompagnons notre ami. J'y vois plus qu'une coïncidence. C'est pour moi, le signe que le dialogue œcuménique est appelé à s'élargir au dialogue inter religieux: ce que nous appelons l'Esprit d'Assise. Chercher à réunir tous les hommes dans une même famille et accueillir sur terre le plus beau cadeau que puisse nous offrir l'Esprit Saint: celui de la paix. La paix est en effet ce climat où tous les hommes peuvent se reconnaître comme frères. Pasteur Alain Blancy, au nom de tout le diocèse, je vous exprime ma profonde gratitude et je vous dis : A Dieu.

Cantique
Trouver dans ma vie ta présence, Tenir une lampe allumé
Choisir avec toi la confiance, Aimer et se savoir aimé

Ouvrir quand tu frappes à ma porte, briser les verrous de la peur,
Savoir tout ce que tu m'apportes, rester et devenir veilleur

Extrait d'une lettre
Olivier Blancy

Je voudrais en cet instant, non sans une certaine émotion, mais avec une grande joie intérieure, vous évoquer aussi fidèlement que possible, la mémoire de mon oncle Alain. Avec lui, j’ai eu le privilège de vivre et partager des moments très profonds au cours de ces dernières années. En effet, j’étais en proie à de grandes difficultés personnelles concernant mon identité.
Je dois dire qu’Alain m’a accompagné dans cette recherche et cette lutte, pour le moins vitales et d’un enjeu capital. Son soutien et son aide ont constitué pour moi un repère très précieux. Sa capacité d’écoute, la chaleur de son cœur, la qualité de son échange tout autant que son intesité, ont contribué d’une manière prépondérante à me permettre de retrouver un nouveau souffle et plus de lumière sur mon chemin.

Aussi, je voudrais maintenant vous associer à mes pensées en lisant un extrait de deux de ces lettres :
1ère lettre datée 10 octobre 1997 de Farges
Mon cher Olivier,
Je suis très confus de recevoir de ta part cette expression de ta gratitude. Il ne fallait pas te faire de souci, ni pour mon état, ni pour ton soi-disant anus de mes forces. D’abord je me sentais très bien – la fatigue si elle vient, n’intervient que quelques jours après la chimio.
Ensuite, j’ai reçu autant, sinon plus que je ne peux donner. Ton affection me comble déjà et ta confiance me rend confus. Les échanges avec toi sont un enrichissement, aussi pour moi. Donc, ne te fais aucun cas de conscience. Si je sens que c’est trop, j’aurai la liberté de te le dire sur le moment même. Je crois que ce partage est une grâce qui nous est donnée. Et c’est à un « Autre » qu’il faut en rendre grâce....
Bon courage et à pas trop longtemps.

Je t’embrasse

Alain

2ème lettre datée du 10 octobre 1986 (de Lyon)

Mon cher Olivier

Chacun est comme il est. Souvent on ne voit qu’une face, celle du soleil. Mais où il y a du soleil, il y a de l’ombre. Et l’inverse, où il y a de l’ombre, il y a cachée, de la lumière. Tu es dans la phase de l’ombre. Mais la lumière existe. La souffrance est la nuit de l’espérance. Si tu souffres, alors tu es en bonne voie de guérison. C’est plus facile à dire qu’à vivre.
Tu es seul dans ta situation. Mais chacun est en fin de compte seul. Et pourtant nous faisons effort pour sortir un peu vers les autres, pour les connaître, pour être reconnu par eux. C’est cela la société. Pas plus facile à vivre que la solitude. Mais il faut sans cesse aller et venir du groupe à soi, de soi au groupe. C’est le rythme de la santé. Tu as trop été obligé de vivre avec toi-même. Puises-tu trouver des fenêtre, puis des portes vers les autres, des autres vers toi. C’est risqué. Le bonheur est au prix du risque. Je te le souhaite bien vite et bien fort. Tu le peux, tu le veux, je le crois.

Ton oncle Alain.

Proposition de prière d'intercession sous forme de lamentation sur le psaume 91, en mineur.

Ecrit par Alain Blancy et lu par lui lors de la cérémonie officielle du 50eme anniversaire de la Cimade au camp de Gurs

Avec répons

Kyrie Eleison, Kyrie Eleison, Kyrie Eleison.

Seigneur, notre Dieu, roi du monde, béni à jamais,
Quand le fracas des armes couvrait ton silence,
Quand le filet des chasseurs dénichait sous tes ailes les petits apeurés,
et qu'on nous demandait : où est ton Dieu ?
Que fallait-il répondre ?

Quand la peste brune rodait dans l'ombre,
et que son fléau s'abattait en plein midi,
Quand la terreur de la nuit cognait à la porte du refuge :
"police, ouvrez!" et qu'on nous lançait : Que fait ton Dieu ?
Comment répondre ?

Quand les sanctuaires volaient en éclats dans la Nuit de Cristal,
Quand les barbelés acérés dardaient leurs pointes en plein jour,
et qu'on nous narguait : Que peut ton Dieu ?
Quelle réponse donner ?

Quand des anges gardiens se déguisaient en démons tentateurs,
Quand leurs bras vengeurs livraient aux tigres et aux dragons dévoreurs
et qu'on nous demandait : Que peut ton Dieu ?
Que répondre ?

Quand les enfants nés s'engouffraient sans retour dans le brouillard de la nuit,
Quand la boucle des "Gott mit uns" s'abattait en Schlague sur les dos courbés
et qu'on nous assénait :
Que dit ton Dieu ?
Qui peut répondre de toi ?


Et pourtant, nous osons encore et toujours t'invoquer :
Seigneur, notre Dieu, roi du monde béni à jamais.
Voici qu'à notre tour, nous Te convoquons comme prévenu
au tribunal de l'histoire, que nous Te demandons compte
du silence dont Tu T'es emmuré,
Qu'enfin Tu parles aux enfants des hommes
par les survivants de Ton peuple,
Que Tu déchires les cieux et descendes de ton splendide isolement,
Que Tu Te mêles à la glèbe de la terre
Au peuple que Tu mis au monde,
Au fils que tu aimas, à la fille que tu chéris,
Pour qu'enfin nous sachions et que le monde en frémisse,
Qu'en celui qu'ils ont percé gît celui qui les conç
ut.
Que tu dises : J'étais là, avec toi, J'étais là, portant ta croix,
Je criai de ta voix, je survivais dans ta foi.

Alors, Seigneur, nos cris, nos silences n'auront pas été vains,
malgré nous, malgré tout, nous étions tes témoins;
Notre mort, notre vie te mettaient en question et en cause.
Il te faut, Seigneur, des témoins pour survivre,
des survivants pour témoigner, te citer à leur barre.
Alors tu es, Seigneur, notre Dieu, roi du monde, béni à jamais.
Ne laisse pas la terre aux mains des impies,
Viens et reviens Te mettre à la question, pour répondre ainsi que tes prophètes :
"Hineni, Me voici, Moi en toi, toi en Moi.".

Notre Père - Rimsky Korsakov

Cantique (traduction française de Komm Herr segne uns)
Viens et nous bénis, Dieu de la rencontre
C'est toi qui unis, ton amour le montre,
Garde tes enfants au creux des tempêtes.
Comme au temps des fêtes, sois toujours présent.

Tes dons généraux, ta surabondance,
Pour les malheureux ouvrent une danse.
Feu qui nous saisit, porte témoignage !
Esprit de partage, viens ô Jésus Christ.

Porteurs de la paix, La paix que tu donnes,
Semeurs désormais pour le bien des hommes,
Nous voulons Seigneur, dans la vigilance,
Que ton règne avance, toi, le vrai bonheur.

Sois toujours présent, comme au temps des fêtes
Garde tes enfants au creux des tempêtes.
Viens et nous bénis, Dieu de la rencontre,
Ton amour le montre, c'est toi qui unis.

Bénédiction

1 Comment:

elian said...

Je viens de découvrir presque par hasard ce récit du service funéraire du pasteur Alain Blancy, cela me touche énormément; c'est une personne que j'admirais beaucoup, il était le pasteur de ma paroisse à l'église réformée du Fleix(24), et des Briands(33), au cours de mon adolescence.... C'est lui qui m'a conduit jusqu'à ma première communion au temple du Fleix, j'ai quelques souvenirs personnels passés en sa compagnie que je conserverai toute ma vie.
Il venait souvent chez mes parents qui l'appréciaient beaucoup comme tout le monde dans la paroisse.
Il a marqué à tout jamais cette paroisse, dans laquelle il n'est resté que quelques années, mais où il a laissé de nombreuses personnes qui ont regretté son départ.
Elie Geneste-47200-Beaupuy